Au début des années 80, les premiers CD sont apparus pour, disait-on à l'époque, remplacer les disques vinyle. Alors, vous avez essayé de tenter de faire cohabiter les deux, un temps, mais à un moment, il a bien fallu vous rendre à l'évidence, vous deviez faire un choix. Vous vous êtes donc séparé de vos 33 tours. Pourtant, vous y étiez attaché, car chacun d'eux vous rappelait une période de votre existence. Vous n'en avez gardé que quelques-uns, parmi vos préférés. Vous les avez précieusement emballés dans du papier à bulles, puis vous les avez regroupés dans deux cartons que vous avez remisés au grenier avec votre tourne-disque. Peu à peu, vous êtes passé à autre chose. Eh bien, Heustach vous annonce que vous allez pouvoir ressortir vos trésors musicaux. En effet, pour la première fois depuis 1987, les ventes de vinyles ont dépassé celles des CD. D'ailleurs, cela ne vous étonne qu'à moitié, vu la surprise que votre fils vous a faite récemment... Mais revenons un peu en arrière, histoire de vous expliquer comment et pourquoi la galette noire tient la dragée haute au disque compact.
Si le premier CD est sorti d'une usine allemande en août 1982, l'histoire de ce projet commence véritablement en 1979. À cette époque, les big boss de Philips (société hollandaise spécialisée dans l'électronique) et de Sony (multinationale japonaise qui est active dans les domaines de la photo, de l'audio, de la vidéo et de l'informatique) créent une alliance. Ils décident de faire travailler une équipe d'ingénieurs sur la conception d'un disque dont le rôle sera de stocker de la musique en format numérique. C'est ainsi qu'en 1982, le chanteur Billy Joel a la chance d'être le premier artiste à avoir une réédition de son dernier album sous forme de CD. Si les ventes restent pour un temps timides, celles-ci vont véritablement démarrer en 1985 à l'occasion de la sortie de Brothers in Arms, du groupe Dire Straits qui va dépasser le million d'exemplaires vendus. À partir de là, le CD rencontre un grand succès. Ce format devient le premier choix concernant les nouvelles créations, mais certaines sociétés de production en profitent aussi pour proposer des opus plus anciens qui étaient jusque-là uniquement disponibles en vinyle. En 1986, les achats de lecteurs CD surpassent ceux des platines et, deux ans plus tard, c'est au tour des disques compacts de reléguer les vinyles à la seconde place. La progression des ventes va commencer à s'inverser aux alentours des années 2000 avec l'arrivée des téléchargements de musique, plus ou moins légaux, et la possibilité d'écouter vos artistes préférés en streaming. Le score du match semblait alors définitivement arrêté à 1 à 0 en faveur du CD. Mais dans les faits, non.
En 2022, l'Association américaine de l'industrie du disque publie ses statistiques et cela fait l'effet d'un coup de tonnerre. En effet, pour la première fois depuis près de 40 ans, les ventes de vinyles ont dépassé celles des CD. Si l'écart en nombre d'exemplaires est de 8 millions, ce qui est tout de même important, celui en termes de recettes est encore plus parlant. Les vinyles franchissent la barre du milliard de dollars alors que les CD ne parviennent pas à se hisser à la moitié de ce montant. Et cette tendance n'est pas uniquement un phénomène qui touche le Nouveau Monde, l'Europe est également concernée. Dans notre pays, les ventes de vinyles connaissent une augmentation de 17 % dans un marché qui a du mal à se maintenir du fait de la concurrence du téléchargement et des plateformes de streaming. Certains observateurs sont arrivés un peu vite à la conclusion suivante : la demande pour ce format légèrement vintage est forcément due à des baby-boomers cherchant à revivre les émotions musicales de leur jeunesse. Cependant, la réalité s'avère nettement plus complexe, lorsque l'on sait que la moitié des acheteurs de vinyles ont moins de 35 ans.
Alors, quelle est la raison du retour en force de ce support d'écoute dont la fin avait été prédite depuis longtemps ? La première explication pourrait être qu'un certain nombre de DJ continue de mixer sur des vinyles. Bon, vous me direz, avec la technologie, il est aujourd'hui possible de faire la même chose avec un CD. Mais beaucoup de professionnels préfèrent créer leurs sons « à l'ancienne », tout simplement parce que le CD, vous ne pouvez pas le toucher. Tandis que le contact des doigts sur le vinyle, c'est précieux et irremplaçable dans tous les cas. D'ailleurs, on pourrait presque parler de « communion » à ce niveau. Certes, ces spécialistes du fondu enchaîné et du calage tempo sont de plus en plus nombreux à enregistrer leurs morceaux en se servant de fichiers issus d'un ordinateur. Néanmoins, lors de concerts, vous trouverez que la méthode serait tout de même beaucoup moins spectaculaire. Bref, comme les DJ sont suivis par des millions de fans, ceux-ci ont tendance à copier sur leurs idoles en restant au format d'écoute qui date souvent d'avant leur naissance !
Sinon, il semblerait aussi que monsieur tout le monde a la nostalgie des vinyles avec leurs pochettes colorées et leur son qui ne ressemble à nul autre. En effet, le principal reproche imputé au CD, c'est qu'il produit une musique trop « propre », trop « parfaite », quasi artificielle, dénuée d'âme en quelque sorte. Alors que le petit gratouillis du diamant sur les pistes de la galette réglisse (excusez-moi, ça m'a toujours fait penser à la sucrerie et inversement), huuuummm !!! Ça, c'est de la vraie musique et, bien sûr, Heustach vous invite à la déguster sans modération ! Si, si, je vous assure que c'est réellement supérieur ! De l'avis des personnes qui sont en train d'échanger tous leurs CD contre des vinyles, ressentir l'authenticité que proposent ces derniers, c'est un peu comme retourner à une époque où tout paraissait plus facile. Ils ont, en quelque sorte, trouvé un moyen efficace d'oublier la morosité qui semble si prégnante dans notre société actuelle. Alors, évidemment, l'un des principaux arguments de vente pour le CD, c'était qu'il était plus solide. Cependant, avec les progrès de la technologie, le vinyle du XXIe sort son épingle du jeu en bénéficiant d'un standard de fabrication qui le rend définitivement plus résistant ! Enfin, il existe de nombreux disquaires, de Mâcon à Lille, qui continuent d'entretenir la passion des collectionneurs et des amateurs de tous bords. Tout ce petit monde n'a pas besoin d'une raison quelconque pour passer une commande en click and collect sur Heustach afin de s'approprier « le » titre qu'ils ont envie d'écouter. Là, tout de suite, maintenant.
Reprenons l'histoire que nous avons à peine commencée au début de cet article. Nous évoquions une surprise, voici ce qui s'est réellement passé. Un soir, votre fils est revenu avec deux 45 tours sous le bras. En sortant de son école de gestion, il avait poussé jusqu'à la rue Gambetta, dans le centre-ville de Lille, et s'était arrêté chez le disquaire dont ses copains lui avaient parlé. Il s'était dit : « Connaissant papa, il n'a pas dû jeter son tourne-disque, étant donné le dégoût habituel qu'il exprime lorsqu'il s'agit de mettre à la poubelle des objets qui fonctionnent encore. Donc, je ne vais pas avoir de problème pour écouter mes vinyles. » Par contre, vous, vous étiez super étonné. En effet, comme tous les jeunes de 20 ans, votre gosse, il ne jure que par son téléphone portable et son ordinateur. Alors, pousser la porte d'une boutique quelque peu vintage... Cela ne lui ressemble absolument pas, mais en le voyant compter sur une réaction positive de votre part, vous ne cherchez pas à comprendre. Vous partez donc au grenier, sous l’œil médusé de votre épouse. Vous lui donnez quelques explications rapides et vous montez l'escalier en entendant sa réponse du genre :
Ce vieux truc ? Il ne doit plus fonctionner depuis tout ce temps !
Votre femme a peut-être raison, mais il n'y a qu'une façon de vérifier que votre platine peut encore remplir sa mission, vous allez devoir la rebrancher. Donc, autant aller à sa recherche. Après avoir fait quelques fouilles, vous retrouvez le carton sur lequel est inscrit « vinyles » et qui contient le précieux appareil. Vous redescendez le tout dans le salon et dégagez votre trésor de son emballage. Vous constatez qu'il est tel que vous l'avez laissé et qu'il n'a pas du tout pris la poussière. Tout ému, vous le branchez en vous demandant s'il ne va pas tout faire sauter ! Mais non, pas du tout, il ronronne comme autrefois. Alors, vous proposez à votre fils de sortir l'un de ses vinyles de sa pochette et de le poser à l'emplacement prévu sur votre tourne-disque. Puis, avec un geste d'une précision infinie, vous déplacez le diamant sur la première piste. Un son que vous n'aviez pas entendu depuis quatre décennies retentit instantanément dans votre maison. Vous en avez les larmes aux yeux, tellement l'émotion vous submerge. Vous regardez votre garçon et lui chuchotez un : « merci ! ».
Pourtant, même si les achats de votre fils vous on fait un immense plaisir, lui, il les a effectués juste pour son propre bénéfice. Alors, vous commencez à lui poser des questions sur ce disquaire. A-t-il les albums des artistes que vous aimez ? Quels sont ses prix ? Etc. Comme votre jeune n'est pas capable de répondre à toutes vos interrogations, il pense que le mieux est peut-être que vous vous rendiez directement au magasin ? Oui, mais aller à Lille, pfff ! On ne peut pas dire que c'est loin, mais il faut prendre la voiture, la garer sur l'un des parkings qui donnent sur le métro, puis emprunter ce dernier. Bref, pour quelques achats, vous allez y passer l'après-midi ! En plus, vous n'êtes pas sûr de trouver ce que vous cherchez !
Alors, votre fils vous suggère d'aller voir sur le site Internet du disquaire et là, surprise ! Vous être redirigé vers Heustach ! Vous comprenez vite qu'il s'agit d'une plateforme de click and collect qui va vous permettre de commander vos vinyles en ligne. Ensuite, votre étudiant préféré ira les récupérer à la sortie de ses cours. Vous passez une grande partie de votre dimanche à effectuer la sélection de ce qui vous intéresse, tant le choix est vaste. Il y a vraiment tous les styles musicaux : du rock, du blues, du classique, de la variété française et étrangère... Et même un coffret de votre chanteur favori ! De plus, vous pouvez opter pour des articles neufs ou d'occasion. Une fois que votre panier est rempli et validé, vous procédez au paiement, puis vous bloquez le créneau auquel votre fils ira chercher vos produits. Vous privilégiez évidemment les jours où il termine plus tôt. Heureusement, ces dernières étapes sont très rapides et vous vous dites que, vraiment, Heustach, c'est le top du top en matière de vente à emporter pour les vinyles !
Désormais, dès que vous êtes chez vous, votre tourne-disque fonctionne quasiment en boucle ! Vous être satisfait de constater que vous avez retrouvé la majorité des albums dont vous vous étiez séparé dans les années 80. Et pour vous les procurer, vous êtes évidemment passé par Heustach. Ainsi, vous en disposez dans un délai très court et, comme prévu, votre fils effectue un petit détour pour le retrait de vos achats sur place ! D'ailleurs, ça lui fait une excuse pour aller se balader avec ses copains et aussi, pour aller déjeuner dans le super resto japonais qui n'est qu'à 300 mètres de la boutique de vinyles. Et vous, vous complétez votre collection de vieux titres. Vous avez également vidé une étagère de ses livres pour que votre étudiant puisse agencer ses disques à part, parce qu'il préfère la « nouveauté », comme il dit. En voyant cette réorganisation, votre épouse a revendiqué le droit d'écouter « la musique de sa jeunesse » et vous avez fini par acheter des planches chez le quincaillier local pour créer votre toute nouvelle « vinylothèque » !